- English
- |
- |
-
Mon compte
- Certains services ne sont pas accessibles avec un téléphone intelligent.
- Ouvrir une session
- Mon compte
- Mon panier
- |
-
0
- Accueil
-
Catalogue
-
Ameublements et Orfèvreries d'église
Ameublements et Orfèvreries d'église
- Aiguières et Bassins
- Allumoir-éteignoirs
- Ampoules Saintes-Huiles
- Autels
- Bannières et support
- Bénitiers, goupillons
- Burettes et plateaux
- Calices et patènes
- Carillons et cloches
- Chandeliers
- Chemins de Croix d'Église
- Ciboires
- Civières funéraires
- Coquilles de baptême
- Couronnes de l'Avent
- Crucifix d'autel et croix
-
Articles de dévotion
Articles de dévotion
- Anges
- Bénitier de maison
- Bouteilles d'eau bénite
- Cadres et plaques religieuses
- Cartes religieuses
- Chapelets, dizainiers et étuis
- Chemins de croix
- Croix, médailles et épinglettes
- Crucifix et corpus
- Icônes religieuses
- Images religieuses
- Plaques religieuses
- Porte-Clefs
- Souvenirs pour les sacrements
- Statues religieuses
- Cartes d'offrande de messe
- Chandelles restaurants et accessoires
-
Cierges et bougies d'Église
Cierges et bougies d'Église
- Cierges d'autel
- Cierges de l'Avent et couronnes
- Cierges de la chandeleur
- Cierges de la veillée pascale
- Cierges de procession et falots
- Cierges de sacrements
- Cierges en paraffine
- Cierges Pascaux
- Huile et chandelles à l'huile
- Lampes de dévotion
- Lampes du sanctuaire et accessoires
- Lampions de dévotion et accessoires
- Luminaires d'Église
- Luminaires d'église
- Protège-flammes, douilles et accessoires
- Veilleuses imagées
- Crèches et articles de Noël
- Encens et charbons
- Hosties
- Librairie Religieuse, CD et DVD
- Palmes
- Vêtements et ornements
- Promotions
-
Ameublements et Orfèvreries d'église
- Soldes
- À propos de nous
- Accueil>
- Librairie Religieuse, CD et DVD>
- Livres en français>
- Théologie>
- CPE 129- La Moselle
Appuyez deux fois et maintenez enfoncer pour un gros plan.
Passer en survol l'image pour zoomer.
CPE 129- La Moselle
Code de produit : 137027
Auteur: Marie-Anne Vannier, Gérard Nauroy, Michael Fiedrowicz, Jean-Paul Petit, Patrick Trimbur / Éditeur: Nouvelle Cité / 64 pages
"Salut, mère féconde en fruits comme en grands hommes, ô Moselle, toi qu'une illustre noblesse, toi qu'une jeunesse exercée aux armes, toi qu'un langage rival de la langue du Latium pare de tant d'éclat ! La nature a donné à tes enfants des moeurs douces et un esprit enjoué sous un front sévère. Rome n'est pas la seule qui puisse citer des Catons antiques ; Aristide, ce fidèle observateur de la justice et de l'équité, n'est plus seul digne de ce titre qui honore la vieille Athènes.
Mais où vais-je, emporté trop loin par mes rênes flottantes, et subjugué par trop d'amour ? Je compromets ta gloire. Muse, renferme ta lyre, et que nos derniers vers résonnent sur ses cordes vibrantes. Un temps viendra où, charmant mes ennuis dans les travaux d'un obscur loisir, et réchauffant mes derniers beaux jours au soleil de la poésie, je chanterai, soutenu par la grandeur du sujet, les hauts faits de chacun des héros belges, et les vertus et les nobles gloires de ma patrie [...].
Que ne dirai-je pas alors ? Je louerai la paix du laboureur, le savoir du magistrat, la puissante parole de l'orateur, sublime appui des accusés ; je chanterai ces hommes, chefs suprêmes de la curie dans leurs municipes, et sénateurs dans leur propre ville ; ceux que leur éloquence, renommée dans les écoles de la jeunesse, a élevés au rang glorieux du vieux Quintilien ; ceux qui ont gouverné leurs cités, qui n'ont point souillé de sang leur tribunal, et qui ont illustré d'innocents faisceaux ; ceux qui ont régi les peuples de l'Italie ; puis, appelés à la deuxième préfecture, ont commandé aux Bretons, enfants de l'Aquilon ; celui enfin qui gouverna Rome, la capitale du monde, et le peuple et le sénat, sous un nom qui n'en avait qu'un avant lui dans l'empire : celui-là, bien qu'il ait été au-dessus des princes, il se hâte, ô Fortune, d'abjurer ton erreur ; ces honneurs, qu'il a goûtés à peine, il n'en jouira pleinement qu'en les rendant à leurs vrais maîtres, à ces nobles héritiers des empereurs qui remonteront au faîte des dignités suprêmes.
Mais achevons, il en est temps, notre oeuvre commencée. Différons l'éloge des hommes, pour revenir à ce fleuve si heureux en sa marche riante au sein des vertes campagnes, et consacrons-le dans les flots du Rhin." Ausone, La Moselle, n° 139-142, dans Oeuvres complètes, t II, trad E F Corpet, Lille, Panckoucke, 1843.
"Salut, mère féconde en fruits comme en grands hommes, ô Moselle, toi qu'une illustre noblesse, toi qu'une jeunesse exercée aux armes, toi qu'un langage rival de la langue du Latium pare de tant d'éclat ! La nature a donné à tes enfants des moeurs douces et un esprit enjoué sous un front sévère. Rome n'est pas la seule qui puisse citer des Catons antiques ; Aristide, ce fidèle observateur de la justice et de l'équité, n'est plus seul digne de ce titre qui honore la vieille Athènes.
Mais où vais-je, emporté trop loin par mes rênes flottantes, et subjugué par trop d'amour ? Je compromets ta gloire. Muse, renferme ta lyre, et que nos derniers vers résonnent sur ses cordes vibrantes. Un temps viendra où, charmant mes ennuis dans les travaux d'un obscur loisir, et réchauffant mes derniers beaux jours au soleil de la poésie, je chanterai, soutenu par la grandeur du sujet, les hauts faits de chacun des héros belges, et les vertus et les nobles gloires de ma patrie [...].
Que ne dirai-je pas alors ? Je louerai la paix du laboureur, le savoir du magistrat, la puissante parole de l'orateur, sublime appui des accusés ; je chanterai ces hommes, chefs suprêmes de la curie dans leurs municipes, et sénateurs dans leur propre ville ; ceux que leur éloquence, renommée dans les écoles de la jeunesse, a élevés au rang glorieux du vieux Quintilien ; ceux qui ont gouverné leurs cités, qui n'ont point souillé de sang leur tribunal, et qui ont illustré d'innocents faisceaux ; ceux qui ont régi les peuples de l'Italie ; puis, appelés à la deuxième préfecture, ont commandé aux Bretons, enfants de l'Aquilon ; celui enfin qui gouverna Rome, la capitale du monde, et le peuple et le sénat, sous un nom qui n'en avait qu'un avant lui dans l'empire : celui-là, bien qu'il ait été au-dessus des princes, il se hâte, ô Fortune, d'abjurer ton erreur ; ces honneurs, qu'il a goûtés à peine, il n'en jouira pleinement qu'en les rendant à leurs vrais maîtres, à ces nobles héritiers des empereurs qui remonteront au faîte des dignités suprêmes.
Mais achevons, il en est temps, notre oeuvre commencée. Différons l'éloge des hommes, pour revenir à ce fleuve si heureux en sa marche riante au sein des vertes campagnes, et consacrons-le dans les flots du Rhin." Ausone, La Moselle, n° 139-142, dans Oeuvres complètes, t II, trad E F Corpet, Lille, Panckoucke, 1843.
- Quantité disponible : 0