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Ni homme ni femme
Code de produit : 209127
Auteur: Michel Gourgues / Éditeur: Médiaspaul / 168 pages
Devant Dieu, dans le Christ, les différences ne comptent plus. « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme » (Ga 3, 28) : cette proclamation de la nouveauté chrétienne est sans doute très ancienne, antérieure aux lettres de Paul. À l’autre extrémité, au terme de l’évolution, la première lettre à Timothée, postérieure sans doute à saint Paul, souligne la différence entre l’homme et la femme et en arrive à prescrire non seulement la soumission
de celle-ci à l’intérieur du cadre social, mais sa réduction au silence à l’intérieur même des communautés chrétiennes (1 Tm 2, 9-15). Comment expliquer une telle évolution à partir de l’attitude extraordinairement ouverte de Jésus ? Est-il juste de répéter que Paul fut un artisan majeur de ce durcissement de l’attitude chrétienne à l’égard de la femme ? L’auteur démontre plutôt que nous sommes en présence d’un effet pervers de la légitime inculturation de la foi.
L’accommodement des premières générations chrétiennes aux structures et aux pratiques sociales de leur temps aurait émoussé chez elles la conscience et l’affirmation concrète
de la nouveauté évangélique en ce qui concerne la dignité et la participation égale de la femme au salut et à la vie des communautés. «Si le sel perd sa saveur…»
Michel Gourgues, dominicain, maître en sacrée théologie, est doyen et professeur d’exégèse du Nouveau Testament à la Faculté de théologie du Collège universitaire dominicain (Carleton University) à Ottawa.
Devant Dieu, dans le Christ, les différences ne comptent plus. « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme » (Ga 3, 28) : cette proclamation de la nouveauté chrétienne est sans doute très ancienne, antérieure aux lettres de Paul. À l’autre extrémité, au terme de l’évolution, la première lettre à Timothée, postérieure sans doute à saint Paul, souligne la différence entre l’homme et la femme et en arrive à prescrire non seulement la soumission
de celle-ci à l’intérieur du cadre social, mais sa réduction au silence à l’intérieur même des communautés chrétiennes (1 Tm 2, 9-15). Comment expliquer une telle évolution à partir de l’attitude extraordinairement ouverte de Jésus ? Est-il juste de répéter que Paul fut un artisan majeur de ce durcissement de l’attitude chrétienne à l’égard de la femme ? L’auteur démontre plutôt que nous sommes en présence d’un effet pervers de la légitime inculturation de la foi.
L’accommodement des premières générations chrétiennes aux structures et aux pratiques sociales de leur temps aurait émoussé chez elles la conscience et l’affirmation concrète
de la nouveauté évangélique en ce qui concerne la dignité et la participation égale de la femme au salut et à la vie des communautés. «Si le sel perd sa saveur…»
Michel Gourgues, dominicain, maître en sacrée théologie, est doyen et professeur d’exégèse du Nouveau Testament à la Faculté de théologie du Collège universitaire dominicain (Carleton University) à Ottawa.
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