Amour de la sagesse éternelle, L'

Par : GRIGNION DE MONTFORT, L.-M., SAINT L.-M GRIGNION DE MONTFOR / Éditeur : MÉDIASPAUL FRANCE / Pages : 296

L’Amour de la Sagesse éternelle n’est pas tellement un traité de théologie qu’un guide vers une expérience spirituelle. L’auteur, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, veut nous entraîner vers une authentique rencontre du Christ, rencontre sur laquelle il a fondé sa vie et son ministère. À cette fin, il vise à nous faire découvrir deux chemins. Le premier est celui du Fils de Dieu vers nous, depuis son éternité au sein du Père, en passant par son œuvre créatrice, jusqu’à son incarnation et le don total de lui-même sur la croix.

Pour nous décrire ce chemin, Montfort nous le présente sous la forme d’une lecture contemplative du Livre de la Sagesse, qui est selon lui, « comme la lettre d’une amante à son amant pour gagner son affection » (no 65). Dans cet exercice, Montfort désigne le Fils de Dieu tantôt comme le Christ, tantôt comme la Sagesse éternelle, employant indifféremment le masculin ou le féminin pour le désigner.

Le deuxième chemin est celui qui nous mène jusqu’au Christ. Il consiste à répondre à l’amour total par un amour total. Montfort l’articule autour de quatre moyens : le désir, la prière, la mortification et la présence de Marie, mère du Christ et notre mère.

Cette édition vise avant tout à rendre accessible la pensée de Montfort. C’est pourquoi les citations latines ont été mises en français et les divisions s’appuient sur celles qu’on retrouve dans le manuscrit. Quelques notes viennent éclairer certaines expressions. Pour accompagner la lecture du texte, un Guide de lecture dégage l’essentiel de la pensée de chaque chapitre, explique des passages difficiles et propose un bref exercice d’intégration.

Une redécouverte du Christ et de son œuvre, à partir d’une lecture contemplative des livres de la Sagesse.

Louis-Marie Grignion de Montfort est né à Montfort-sur-Meu en 1673. Profondément attiré vers Dieu, il lui consacre sa vie comme prêtre missionnaire. Homme passionné et entier, il cadre mal dans un clergé bien apprivoisé et hostile à toute forme d’originalité. Aussi, ses premières années de ministère sont marquées par l’échec, l’incompréhension, les calomnies. C’est dans le plus grand dénuement qu’il vit une profonde expérience du Christ qu’il cherche à décrire et partager dans sa première œuvre L’amour de la Sagesse éternelle. On y trouve les fondements et de son ministère et de sa spiritualité. Celle-ci a nourri et guidé de nombreux saints (Maximilien Kolbe, Jean-Paul II) et est partagée par de nombreuses congrégations et mouvements religieux. Décédé en 1716, Montfort a été canonisé en 1947.