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- Sermons divers, Tome 3: Sermons 70-125
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Sermons divers, Tome 3: Sermons 70-125
Code de produit : 097390
Auteur: Bernard de Clairvaux / Éditeur: Cerf / 480 pages
Texte latin des "S. Bernardi Opera" par J. Leclercq, H. Rochais et Ch. H. Talbot — Traduction par Pierre-Yves Émery, frère de Taizé, révisée par Françoise Callerot — Notes et index par Françoise Callerot, o.c.s.o., moniale de l'abbaye Notre-Dame des Gardes
Collection d'environ cent vingt-cinq sermons, dont l'authenticité est reconnue mais que Bernard n'a ni publiés ni, la plupart du temps, révisés, les textes ici édités sont « divers » tant par leur forme que par leur contenu.
Reflet de la prédication ordinaire de Bernard, ils n'ont pas la cohérence d'un recueil liturgique ou d'un commentaire scripturaire suivi, mais ils nous apprennent beaucoup sur le travail de Bernard et la réalité concrète de ses auditeurs.
Dans la lignée de la littérature pittoresque des Pères du désert, Bernard y dispense un enseignement scripturaire et spirituel sur les luttes à mener contre le diable et les vices. Mais la doctrine ascétique et mystique qu'ils donnent à voir, sous un jour plus familier qu'ailleurs, dépasse le cadre de la vie monastique : amour passionné pour la personne du Verbe fait chair, discernement des degrés de l'amour de Dieu, affirmation que la grâce, qui est première, n'en accompagne pas moins l'homme tout au long du travail de la « justification ». C'est bien chaque homme que l'abbé Bernard, de sa vive voix du quotidien, encourage à la « conversion ».
Troisième d'une famille de sept enfants, Bernard est issu de l'aristocratie bourguignonne : son père est un modeste chevalier et sa mère, Aleth de Montbard, qu'il perdra à l'âge de 16 ou 17 ans, de haute lignée. Il reçoit une solide formation littéraire chez les chanoines séculiers de Châtillon-sur-Seine. Vers 1112, entraînant avec lui une trentaine de compagnons, il entre à l'abbaye de Cîteaux, fondée en 1098 par Robert de Molesme dans le désir d'un retour à la stricte observance de la règle de Saint Benoît. En 1115, il est chargé de fonder l'abbaye de Clairvaux, en Champagne, dans le Val d'Absinthe. Il en restera abbé jusqu'à sa mort. Grâce à sa personnalité hors du commun et à son charisme, et malgré une santé très fragile, Bernard va exercer une influence considérable sur la vie de son temps, intervenant dans toutes les affaires de l'Église. Il prend parti, notamment, pour les premiers Templiers, soutient Innocent II contre Anaclet dans la lutte pour la papauté (1130-1138), entreprend une lutte sans merci contre Pierre Abélard et Arnaud de Brescia. Il prêche la croisade en 1146, mais suite à l'échec de celle-ci, il se retire à Clairvaux où il se consacre à l'écriture.
Texte latin des "S. Bernardi Opera" par J. Leclercq, H. Rochais et Ch. H. Talbot — Traduction par Pierre-Yves Émery, frère de Taizé, révisée par Françoise Callerot — Notes et index par Françoise Callerot, o.c.s.o., moniale de l'abbaye Notre-Dame des Gardes
Collection d'environ cent vingt-cinq sermons, dont l'authenticité est reconnue mais que Bernard n'a ni publiés ni, la plupart du temps, révisés, les textes ici édités sont « divers » tant par leur forme que par leur contenu.
Reflet de la prédication ordinaire de Bernard, ils n'ont pas la cohérence d'un recueil liturgique ou d'un commentaire scripturaire suivi, mais ils nous apprennent beaucoup sur le travail de Bernard et la réalité concrète de ses auditeurs.
Dans la lignée de la littérature pittoresque des Pères du désert, Bernard y dispense un enseignement scripturaire et spirituel sur les luttes à mener contre le diable et les vices. Mais la doctrine ascétique et mystique qu'ils donnent à voir, sous un jour plus familier qu'ailleurs, dépasse le cadre de la vie monastique : amour passionné pour la personne du Verbe fait chair, discernement des degrés de l'amour de Dieu, affirmation que la grâce, qui est première, n'en accompagne pas moins l'homme tout au long du travail de la « justification ». C'est bien chaque homme que l'abbé Bernard, de sa vive voix du quotidien, encourage à la « conversion ».
Troisième d'une famille de sept enfants, Bernard est issu de l'aristocratie bourguignonne : son père est un modeste chevalier et sa mère, Aleth de Montbard, qu'il perdra à l'âge de 16 ou 17 ans, de haute lignée. Il reçoit une solide formation littéraire chez les chanoines séculiers de Châtillon-sur-Seine. Vers 1112, entraînant avec lui une trentaine de compagnons, il entre à l'abbaye de Cîteaux, fondée en 1098 par Robert de Molesme dans le désir d'un retour à la stricte observance de la règle de Saint Benoît. En 1115, il est chargé de fonder l'abbaye de Clairvaux, en Champagne, dans le Val d'Absinthe. Il en restera abbé jusqu'à sa mort. Grâce à sa personnalité hors du commun et à son charisme, et malgré une santé très fragile, Bernard va exercer une influence considérable sur la vie de son temps, intervenant dans toutes les affaires de l'Église. Il prend parti, notamment, pour les premiers Templiers, soutient Innocent II contre Anaclet dans la lutte pour la papauté (1130-1138), entreprend une lutte sans merci contre Pierre Abélard et Arnaud de Brescia. Il prêche la croisade en 1146, mais suite à l'échec de celle-ci, il se retire à Clairvaux où il se consacre à l'écriture.
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