Fonction ministérielle de la musique sacré, La

Michel Steinmetz / Cerf / 384 pages

La nouvelle manière d’envisager la liturgie et le passage à la langue vernaculaire après Vatican II ont impacté la musique du culte chrétien. Une foisonnante production de chants nouveaux s’en est suivie. L’urgence pastorale est malheureusement passée à côté d’une définition fondamentale donnée par les textes du Concile de la fonction ministérielle de la musique sacrée. Il est temps d’y revenir. Car la musique en liturgie relève d’un « lieu théologique » et même d’un acte théologal. Il ne s’agit pas tant de savoir « comment faire » que de découvrir les enjeux et les implications d’une telle hospitalité de l’art musical en liturgie. À l’heure où la question demeure sensible, et alors que l’évangélisation trouve des potentialités inexplorées dans les interfaces, notamment artistiques, comme voie d’accès au mystère de Dieu, cette « fonction ministérielle » de la musique sacrée pourrait trouver une actualité bienvenue.