French book

Par : BERGE, LOÏC / Éditeur : MÉDIASPAUL FRANCE / Pages : 184

Dans un article retentissant paru fin 2014 dans La Croix, un prêtre diocésain, le Père Loïc Berge, invitait, dans le sillage de la première assemblée du synode sur la famille, à rouvrir le débat autour de la contraception. « Il faut se rendre à l’évidence : pour le plus grand nombre des couples catholiques d’aujourd’hui, le choix d’une contraception “artificielle” (quelle qu’elle soit) ne signifie pas, dans leur perception personnelle, un refus égoïste de la fécondité, ni une falsification de leur amour conjugal. Seraient-ils donc alors vraiment dans le “péché”, sans le savoir ? Répondre “oui” risque d’aggraver la crise profonde, ouverte par Humanae vitae. » Le théologien ouvrait ainsi la réflexion : « Si l’utilisation de moyens contraceptifs permet aux couples d’approfondir leur communion, d’accroître leur amour conjugal, alors ces moyens sont – selon la morale de l’évangile – moralement justes et bons. C’est aux couples de discerner de manière responsable ce qui peut accroître la communion de leurs personnes, dans le cadre conjugal, et aussi vis-à-vis des enfants – s’ils en ont déjà. La morale de la communion des personnes est en tout cas ici tout autre chose qu’une apologie de la pilule… » L’article dans le quotidien catholique ayant suscité un grand intérêt et de très nombreuses réactions, le Père Loïc Berge a accepté de préciser dans ce livre sa pensée et de nourrir le débat autour d’une question récurrente qui sera abordée à la seconde assemblée du synode sur la famille.

POINTS FORTS
- Un thème qui concerne directement de très nombreux couples chrétiens
- Un livre qui, sereinement et sans polémique, tente de rouvrir le débat
- Des éléments de réflexion pour nourrir le discernement

L’AUTEUR

Le Père Loïc Berge, reçu à l’École Centrale Paris en 1985, docteur ès Lettres Classiques (Université Lumière-Lyon II) et docteur en Théologie (Université Catholique de Lyon), s’est engagé dans plusieurs paroisses à Paris, Toulon et Lyon. Depuis 2008, il exerce son ministère en Allemagne (Francfort-sur-le-Main). Il est notamment l’auteur d’une thèse sur Paul de Tarse.

« Pendant le concile, le cardinal Suenens s’était opposé à la condamnation de la pilule
et avait supplié ses pairs de ne pas créer une nouvelle affaire Galilée. »