C'était une longue fidélité à l'Algérie

Par : DUVAL, ARMAND / Éditeur : MÉDIASPAUL FRANCE / Pages : 216

Dans ce livre, Armand Duval, Père Blanc, après quelques mots sur la fondation de la Société des Pères Blancs par le Cardinal Lavigerie, archevêque d’Alger, donne une brève présentation de l’Algérie et en particulier de la Kabylie, la région berbère où vivaient les quatre Pères Blancs tués le 27 décembre 1994. Il décrit les tristes faits survenus à Tizi-Ouzou. Avec l’apport de leurs propres écrits et de maints témoignages, il brosse un portrait de chacun des quatre.

Dans son exhortation apostolique sur la sainteté (Soyez dans la joie et l’allégresse), le pape François écrit : Les persécutions ne sont pas une réalité du passé, parce qu’aujourd’hui également, nous en su¬bissons, que ce soit d’une manière sanglante, com¬me tant de martyrs contemporains, ou d’une façon plus subtile, à travers des calomnies et des menson¬ges… Accepter chaque jour le chemin de l’Évangile même s’il nous crée des problèmes, c’est cela la sainteté ! (n° 94).

Le pape François a été très sensible au martyre des 19 frères et sœurs d’Algérie qui ont offert leur vie.
Était-ce de l’acharnement à vouloir rester jusqu’au bout ? La question peut se poser et il ne faut pas l’éluder.
Alors, pourquoi ? Comment ? Qui peut en témoigner ?
Le lecteur pourra se forger lui-même une réponse à la lecture de cet ouvrage.

Ces quatre Pères Blancs de Tizi-Ouzou, ont été tués en présence de gens qui les aimaient. Ils les accueillaient, ils travaillaient avec eux, ils les réconfortaient. Ils menaient une vie de communauté, de prière, de partage et de solidarité.

- Un discours qui ne craint pas de dire la vérité.
- Un témoignage qui montre jusqu’où peut mener la fidélité.
- Un engagement total au milieu de musulmans.
- Un parcours missionnaire pour le XXIème siècle.

Armand Duval, lui-même Père Blanc, Missionnaire d’Afrique, a vécu la vie de missionnaire en divers points de l’Afrique. Il a commis une cinquantaine d’ouvrages. Et ici, à propos des quatre Pères Blancs tués à Tizi-Ouzou, ce qui fait l’originalité de ce livre, c’est qu’il fait parler des chrétiens, des musulmans, des prêtres et des laïcs, des familles et des gens de la rue, ceux qui se sont exprimés avec leur douleurs et leur reconnaissance.